« On ne connait jamais entièrement l’autre. Même celle ou celui dont nous sommes proches. Même les membres de sa propre famille. »
Je dirais même « surtout les membres de sa famille ».
Il nous faut admettre et reconnaître par expériences, avec une grande humilité, que nous n’aurons pas assez d’une vie pour nous connaître entièrement nous-même. Si je fais attention, chaque jour je découvre un petit morceau enfoui de moi-même. Ma vie intérieure est infinie, elle se dévoile à chaque instant un peu plus et nous éclaire sur qui nous sommes…à ce moment là !
Alors comment voulons-nous cerner la complexité de tous les aspects et de tous les affects et sentiments de – ou des personnes dont nous sentons proches ? Sans cesse il faut se rappeler que l’autre est autre, pleinement autre, donc différent de moi, parfois diamétralement autre et que cet autre (que nous aimons pourtant) peut vivre des choses intérieures (souvent anciennes) qui le débordent et qui le dépassent.
Ses transformations, ses évolutions nous sortent de notre confort, notre compréhension vacille sur les acquis. Des paroles inattendues peuvent surgir, nous blesser, nous désarçonner. Souvent nous surréagissons ou carrément nous bloquons jusqu’à nous rendre muet.te. Nous ne reconnaissons plus la personne.
Que pouvons-nous, que devrions-nous, alors faire pour contrôler nos émotions réactionnelles ?
Ne pas réagir à chaud !
Prendre du temps pour discerner, càd laisser au moins passer une demi journée, voire plus.
Mettre de la distance entre l’évènement et moi. Ne pas s’y agripper
Faire l’exercice du Ballon Blanc, après avoir identifier mon émotion présente. Nous le savons bien les émotions positives comme négatives ont une durée de vie limitée.
Se recentrer sur son corps. Quelle est ma posture à cet instant ? Qu’est ce qui est tendu dans mon corps ?
Respirer en pleine conscience lentement
Parler avec quelqu’un de confiance
Ecrire son ressenti
Marcher
Méditer.
Facile à dire, me direz-vous ! Oui, c’est sans doute l’exercice le plus exigeant et le plus difficile que nous ayons à faire avec celles et ceux qui nous sont cher(e)s.
Bon courage !
Vous détenez la clé de la solution pour continuer le chemin ensemble.
Elle est en vous même.