La vie est parfois faite d’évènements frustrants. Ne nous fâchons pas, ne soyons pas tristes, car ils aiguisent notre patience et façonnent notre être et nous préparent à accepter plus aisément les imprévus de la vie.
J’aimerais vous parler de ce qui nous est déjà arrivé à tous : par exemple la déception d’une relation qui s’étiole, la frustration d’un rendez-vous manqué ou bâclé, d’un évènement dans lequel nous avions mis beaucoup d’espoir, dans une rencontre qui finalement n’a pas été à la hauteur de nos attentes… bref des choses tout à fait « normales » mais qui nous agacent sur le coup, voire qui nous blessent car nous ne sommes pas préparés à rater. Nous avons appris à réussir – scolairement, affectivement, socialement, professionnellement – mais on ne nous a pas souvent dit, que le fait de ne pas réussir n’était pas un échec ! Nous avons si peu appris à écouter nos désirs et tout aussi peu nos besoins. Nous sommes de bons petits soldats qui voulons nous conformer à ce qu’on attend de nous et ce que nous nous sommes imposé.es comme objectifs, parfois de manière démesurée en mettant la barre haut…
Loin de moi l’idée de me faire prophétesse de l’échec ou de louer l’échec comme un art de vivre !
Simplement, de par mon expérience récente, le fait de rater un projet, m’a rendue plus humble, plus humaine et paradoxalement plus sûre de moi. Je savais, mais j’avais oublié, ce que signifie « ne pas réussir quelque chose » dans laquelle j’avais mis toute mon énergie, toute mon intelligence. Après en avoir fait le deuil (pas facile !) cet échec m’a déplacée, m’a offert un nouvel élan, a été un tremplin pour rebondir autrement pour m’orienter vers d’autres personnes. De nouvelles portes se sont ouvertes, de nouveaux horizons se profilent pour développer mes potentialités avec plus d’assurance.
Nous ne sommes jamais perdant.es, c’est tout le contraire, lorsque nous savons dépasser avec élégance et espérance les loupés de la vie ! Toute expérience, bonne ou moins bonne, nous enseigne quelque chose sur la marche du monde mais surtout sur notre propre marche dans l’existence.
Pendant les séances de Pleine Conscience, nous nous entrainons à prendre soin de nous-mêmes.
Même s’il est parfois difficile de choisir entre une infinité de possibles qui s’offrent à nous, j’aimerais vous emmener plus loin et vous inviter à expérimenter la liberté d’écouter votre désir dans l’instant présent. De faire ou de ne pas faire… ce qui vous est demandé. Ce n’est qu’un début, mais ce début peut ouvrir des voies (et des voix) nouvelles et inexplorées. Cette liberté se veut rassurante sur la confiance que nous nous donnons à nous même dans nos actions, car nous sommes capables et nous faisons de notre mieux la plupart du temps. Là est le plus important !
Pendant ces journées de Pentecôte, laissons nous inspirer par ce qui se passe au plus profond de nous-même. Ecoutons la petite voix intérieure qui nous dit « respire à plein poumons », « ose », « vas-y »… la vie t’appartient, tout comme le ciel, personne ne peut la vivre à votre place !