Re-confinement oblige, nos déplacements se réduisent à leurs plus strictes expressions. Combien d’heures passons-nous quotidiennement rivé.es sur notre siège ? et de surcroît le corps, la tête tendus vers un écran ? Comptez les ? Six heures ? huit à dix heures ?
Plus nous ralentissons le tempo naturel de nos corps, plus notre équilibre (notre homéostasie) se dérègle. Au début ce sont des petits maux qui apparaissent…et si nous faisons mine de les ignorer ils finiront par s’incruster durablement.
Restons vigilants aux signaux que nous donne notre corps.
Le fait de ne plus sortir, ou nettement moins qu’à notre habitude – ne plus prendre les transports, aussi pénibles aient-ils été – toutes ces privations nous privent des mouvements essentiels pour maintenir notre corps et notre esprit dans son propre équilibre. Sans parler de la privation des relations en chair et en os et de vive voix !
On savait que le mal du dos était la maladie du siècle dernier…On sait maintenant que le mal du corps en entier est la maladie moderne du télétravailleur confiné. Parler aujourd’hui de la souffrance physique au travail est une question d’actualité de première nécessité, de première urgence.
Les récréations à faire très régulièrement:
– Lever les yeux de l’écran,
– Boire de l’eau. Sentir le liquide dans la bouche…et qui coule vers le fond de la gorge au moment de déglutir…
– Respirer plusieurs fois, lentement par le nez (à l’inspiration) et la bouche (à l’expiration)
– Fixer un objet de son choix… et plonger son regard dans les dimensions de l’objet, sa forme, ses couleurs…se connecter à l’histoire de l’objet…
– Se lever et marcher en sentant les pieds qui touchent le sol à chaque pas, en essayant de faire le pantin desarticulé..
– Porter des chaussettes ou des bas de contention
– Et vous connecter à une séance de Sophrologie en ligne…
Appelez le 06 89 92 56 23 pour prendre rdv…où que vous habitiez
Ne minimisons pas les premiers signes de la douleur qui s’insinue dans notre corps:
Le mal de dos, souvent du bas du dos, les épaules crispées car restons rivé.es des heures sur notre siège. Les maux de tête plus fréquents, les yeux qui s’assèchent, les mâchoires crispées car nous passons des heures les yeux fixés sur l’écran. Les jambes lourdes et ankylosées car le siège n’est pas forcément le plus confortable qu’il soit. Une digestion pénible car le plaisir de la pause-déjeuner avec les collègues ou les ami.es est supprimé. La peau qui ternit car nous ne sortons même plus de nos maisons…sans parler des nuits qui resssemblent aux jours…
Ces troubles liés au dérèglement de nos vies professionnelles sont une réalité objective, tangible qu’il faut prendre très au sérieux.