Régulièrement il nous arrive d’être gêné ou heurté par une phrase, un mot, une attitude. Ils nous font bondir intérieureuement. Ils réveillent en nous quelque chose d’ancien, peut-être quelque chose d’inabouti dans notre cerveau reptilien. Ces mots là activent en nous quelque chose qui n’a pas été travaillée, qui n’a pas été digérée ou bien quelque chose qui n’est pas venue jusqu’à la surface de notre conscience et l’autre touche exactement l’endroit de notre vulnérabilité, là où ça fait mal.
Que faire dans ces cas ? Nous blinder, devenir insensible ou de marbre, être en permanence sur notre défensive ? Non !
En ayant compris les enjeux, nous pouvons sentir les tensions en présence et réagir en connaissance de cause :
1) Ne pas nous précipiter. Prendre son temps pour répondre.
2) Analyser la situation, éventuellement prendre des conseils.
3) Mesurer l’importance que représente cette relation.
4) Veiller à la congruence entre nos pensées, nos paroles et nos actes.
Nous sommes alors en harmonie avec nous-même. Nous sommes prêt.es à envisager une disharmonie venant de l’extérieur avec un peu plus de sérénité.
Je peux mettre de l’eau plate dans l’eau pétillante !
C’est un acte bienfaisant que de diluer les bulles de la vie. ça ne change pas fondametalement le goût de l’eau mais elle desaltère davantage notre soif.
A chaque fois que j’arrive à tempérer mes émotions, je me fais du bien d’abord à moi-même, égoïstement. Je me protège du monde extérieur qui n’a à proprement parler, aucune intention de me nuire, mais qui va influencer ma manière de penser ou d’agir. Il me faut sortir mon bouclier de protection, qui peut être simplement un bouclier de silence. A chaque fois que j’arrive à retenir ma langue, à modérer mes propos et mes réactions je deviens plus fort.e. Je fais du bien à mon âme à chaque fois que je ne réponds pas à l’agressivité et/ou aux mots durs et aux remous qui pourraient me toucher ou qui agitent le monde autour de moi, que je sois directement ou indirectement concerné.e.
L’impulsivité paie rarement… et est même, la majorité du temps, contre productive.
L’impulsivité est signe d’un manque de confiance en soi qui engendre la perte de contrôle de la situation. Elle révèle une méconnaissance de ses propres émotions et de leur résonnance sur les autres. Rien de bon n’en sortira.
Avant toute réaction, il est bon de se recentrer sur soi-même. De faire une pause et de respirer lentement, profondément plusieurs fois.
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