Une vie entre parenthèses.
Oui nous sommes entrain de vivre (pour quelques temps encore) une époque en Epochè
Epoke ou Epochè est un mot grec (merci à cette immense civilisation !) qui signifie « arrêt, interruption, cessation »
Notre vie sociale, affective, physique, est mise entre parenthèses ( ).
Husserl, père de la phénoménologie, a repris ce mot pour désigner la mise entre ( ) de la réalité du monde, de notre jugement, de nos a-priori (entre autres!). Ce principe est également le cœur de la sophrologie.
Ce qui nous arrive en cette saison printanière commençante, nous permet de façon inattendue de nous mettre en recul, de devenir (davantage) observateurs de nos existences, de nos manières de penser, d’agir et d’interagir.
Profitons-en un peu !
Nos corps et nos déplacements sont freinés, arrêtés net.
Nos esprits, eux sont stimulés, accélérés, encouragés à s’interroger !
Et au milieu de tout cela il y a MOI !
Ce matin mon moi se pose une seule question ?
Alors que nous avons pilé sec sur l’autoroute de nos activités,
quel sens donne-je à cette aventure solitaire, solidaire et collective que nous traversons ?
Pourrions-nous transformer ces (Parenthèses) en Accolades ?
(que je ne trouve hélas plus sur mon clavier, c’était pourtant un beau signe calligraphique !)
(Pardon, comme je suis entre ( ) j’en ai profité pour en mettre un peu partout ! C’est mon dada du jour! )
Oui cette vie confinée ( plus de ⛷🚶♀️🏊♀️) est une parenthèse inattendue (comme avait nommé Frederique Lopez ses dernières émissions) pour beaucoup de personnes, à commencer par moi. Moi qui vit en semaine à la vitesse escargot (🐚) avec mes bébés et à du 100 à l heure avec mon compagnon les week-ends, je vais réinventer, recréer, réajuster, rééquilibrer et vivre ce 1er week-end en pleine conscience. Cette cohabitation forcée à 3 (4 avec le chat) est une chance pour que chacun trouve sa juste place. Notre « Tanguy » au féminin l a compris. Je te fais un gros hug !