Sans nostalgie je pense qu’il est l’heure de rallumer les lumières dans un des pays qui a éclairé le Siècle des Lumières.
La peur et l’angoisse ont depuis ce printemps la maitrise de nos destins. Sortons de l’obscurité qu’il fait en ces temps troubles et oppressants où c’est la peur qui dirige nos esprits.
Cette peur légitime au printemps lors de l’intrusion de ce virus Corona qui nous a pris par surprise, sans avertissement, est devenue instrument de pouvoir cet automne.
Certes le virus est tourjours là, comme on nous le répète en continu dans tous les médias… Oui mais la circulation du virus a fait son chemin et nous avons appris à le maintenir à distance et ça marche plutôt bien grâce aux « gestes barrière ». Les masques et la désinfection des mains sont devenus des réflexes qui nous changent la vie et la sauvent en même temps.
Ne sont pas dans les ténèbres uniquement ceux que l’on croit.
Ne sont pas en danger uniquement ceux que l’on compte dans les statistiques journalières. La détresse à l’extérieur de l’hôpital est aussi dramatique qu’à l’intérieur, non à cause du covid mais du reconfinement.
Ouvrons les yeux et les coeurs sur les abandonné.es, les silencieux, les perdu.es, les laisser pour compte, les jeunes, les artistes, les petites entreprises, certaines professions libérales…simplement tous les oublié.es qui se taisent, qui ne font pas de bruit.
C’est là aussi que se livre une autre guerre qu’on ne veut pas encore nommer :
Dépression, suicide, violence conjugale, violence faite aux enfants, crise d’anxiété, solitude… sans évoquer encore les syndrômes de l’après-coup et/ou du contrecoup.