L’assertivité ou comment être soi-même en cas de désaccord ?
Combien de fois nous est-il arrivé de ne pas savoir comment dire notre désaccord ou comment décliner une proposition sans se déprécier soi-même ou dévaloriser l’autre ?
Dans un premier temps, n’oublions pas que nous avons le droit de ne pas être d’accord, d’avoir un avis différent, même si nous sommes seul.es contre le reste du groupe. Nous avons le droit de défendre nos idées et de discuter la pensée unique en cours. Nous avons le droit de refuser une proposition.
Savoir dire « non » à l’autre, permet de dire « oui » à soi-même et d’être en accord avec ses besoins et ses sentiments profonds. Dire non ne signifie pas que la relation est rompue mais permet de rebattre les cartes de la discussion. Nous avons tous à apprendre les un.es des autres.
Osons dire ! Osons appeler un chat, un chat !
Mais apprenons à le faire de façon bienveillante.
Apprenons à formuler notre refus de façon affirmée, franche, avec conviction, tout en restant sympa. Je dis « non » avec ma bouche, avec mon corps et mon esprit reste clair et tranquille. Je dis mon refus, mon désaccord sans critiquer l’objet de la discussion et encore moins la personne qui me questionne.
Quelques idées de réponses pour rester dans un cercle vertueux :
En fonction du contexte un « non » bref et sans justification est de loin le plus efficace, mais également le plus tranchant.
On peut le dire juste avec un peu plus de rondeur: « Non, cela ne sera hélas pas possible. » A vous de juger si votre interlocuteur est en mesure de le recevoir.
Sinon je peux aussi utiliser une manière plus conciliante :
« Je ne pense pas comme toi, mais ce n’est pas grave. C’est la diversité qui fait avancer les choses .
« Je ne suis pas d’accord avec cette idée. Elle me semble inappropriée dans la situation présente.
« D’après moi, ce n’est pas une bonne idée.
Différons notre réponse, reportons notre décision tout en ouvrant sur une prochaine possibilité ou une autre manière d’aider.
« Prenons plus de temps. Je pense que c’est prématuré.
« Je ne sens pas la chose.
« Ce n’est pas le bon moment pour moi.
« J’ai besoin de temps pour réfléchir.
« Je suis désolé.e de ne pas pouvoir cette fois-ci.
« Je ne peux pas maintenant, mais peut-être pourrais-je t’aider autrement.
Mais sachons aussi repérer les personnes que nous sentons néfastes pour nous. Hélas, elles existent ! Ne perdons ni notre énergie, ni notre temps.