La crise : une opportunité …

Les mots « pardon » et « pardonner » ne nous sont pas étrangers. Nous avons tous sans doute été un jour en présence de la peine (volontaire ou involontaire) infligée à quelqu’un ou subie par une déception ou une agression venant de quelqu’un que nous apprécions. Nous en avons souffert plus ou moins fort en fonction du degré d’attachement et de proximité avec cette personne.
Il n’y a que nos proches qui peuvent vraiment nous faire souffrir.

Le temps de la réparation ou de la réconciliation sera en fonction de la profondeur de la blessure. Et un jour arrivera où cela ne nous fera plus mal. Où le simple fait d’évoquer l’évènement difficile glissera sur nous jusqu’à oublier l’impact de la flèche. Les tissus blessés dans notre cœur se seront cicatrisés, parce ce nous aurons passé à autre chose, fait de nouvelles rencontres, trouvé de nouvelles activités, Le vitrail de notre vie a retrouvé sa transparence et ses couleurs lumineuses. L’expérience de cette épreuve nous a transformé.e…en bien. Ne la refoulons pas. 
Les crises et les conflits sont des opportunités de changement qui nous permettent de grandir. Ils génèrent des émotions « spontanées » que nous pouvons apprendre à percevoir (avec la Sophrologie, les méthodes Vittoz et de Pleine Conscience…). Elles peuvent être canalisées en apprenant à lire nos sensations corporelles, c’est à dire à décoder ce que notre corps nous dit lorsque je suis joyeux.se, paisible, triste… fâché.e, déçu.e, frustré.e… …

« Pardonnez aux autres, non seulement parce qu’ils méritent notre pardon, mais parce que < nous > méritons la paix. »
Ce n’est jamais facile, ni naturel, ni évident de reconnaitre son erreur et les paroles ou les gestes blessants… dans un sens comme dans l’autre. Les désaccords font partie de notre condition humaine. Nous apprenons de nos différences…mais le plus important est de savoir se pardonner à soi-même et seulement après (parfois même longtemps après) de pouvoir le dire avec des paroles choisies à l’autre, sans le culpabiliser ou se sentir culpabilsé.e.

Jusqu’à notre dernier souffle nous apprenons de nous-même …et des autres
Et c’est formidable !

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