« Ce printemps nous n’irons pas au bois, les lauriers sont coupés… Entrons dans la danse …voyons comme on danse…embrassez qui vous voudrez ! » Nooon ! C’est dangereux et interdit !
Mais nous pouvons toujours chanter : 1 kilomètre à pied (pas plus) ça use, ça use …1 km à pied ça use les souliers (même plus).
La nature, elle, ne s’est pas laissée impressionner ni par notre absence ni par le triste sire de nos malheurs du moment ! Espérons qu’au sortir de cette aventure nous saurons la regarder, la respecter avec une conscience nouvelle.
Et nous , tel.les des jardinier.es, nous avons appris, en son absence, à planter avec nos mots et nos pensées, des idées et des projets qui prendront très prochainement racines. Ils porteront des fruits que nous cueillerons cet été…et même plus loin dans les saisons.
Ces fruits se mesureront dans le regard et le respect plus authentiques vis à vis de ceux que nous aimons et qui nous manquent aujourd’hui. Espérons qu’au sortir de ce temps de privations nous aurons appris à devenir moins exigeant.es et moins en attente de preuves d’attention. La certitude de l’Existence même nous suffira. Souhaitons que nous saurons accueillir avec plus de générosité la liberté de l’autre.
Le monde entier y gagnera…même si nous devons renoncer à certains de nos mécanismes qui font dorénavant partie du passé. Renoncer n’est-ce pas avancer vers la nouveauté, vers l’Un-Connu ?
Nous ne serons plus les mêmes APRES, c’est sûr ! Dès à présent commençons à y réfléchir… Imaginons, repensons, rêvons notre sortie de ce tunnel qui nous a appris tant de choses sur nous-mêmes.
N’ayons pas peur de cet a-venir nouveau.