Hâtons nous lentement !

Lorsque nous percevons et acceptons le paradoxe de la vitesse qui s’impose à nous presque tous les jours, lorsque nous nous mettons en mouvements, nous avons résolu en partie notre problème de stress. A longueur de journée nous jonglons entre faire vite et aller lentement. Nous sentons que nous pouvons moduler l’accélération ou le ralentissement du tempo de nos activités.
Allons aussi vite que nécessaire, sans impulsivité,
Et aussi doucement que possible, sans tomber dans l’inertie
.
Arrêtons-nous fréquemment pour écouter le silence !

1- Parfois la rapidité est nécessaire pour résoudre une urgence, pour trouver ou réponse à un problème qui ne peut attendre. L’immédiatement de notre action nous donne la satisfaction de la tâche accomplie, même si nous l’accomplissons de manière irréfléchie, nous sommes contents d’avoir réussi la tâche ! Nos hormones du bonheur et plus particulièrement notre Dopamine, grimpe en flèche ! Notre récompense sera le plaisir de la réussite !

Aller à mon propre rythme ! c’est aller à mon rythme naturel. Il est inhérent à ma personnalité. Il est imprimé en moi comme l’adn l’est au niveau génétique. C’est notre signature corporelle et mentale ! Certain.es diront « je suis rapide depuis toujours » ou bien » je suis lent.e depuis mon enfance ».

2- L’éloge de la lenteur n’est plus à démontrer. Nous savons bien que la lenteur nous préserve dans beaucoup de domaines. A commencer au niveau cardiaque. Au niveau de notre santé. Lorsque nous apprenons la cohérence cardiaque, nous apprenons à prendre soin de notre corps dans sa globalité.
Lorsque nous respirons en pleine conscience, de plus en plus lentement, le rythme de notre cœur ralentit et par ce fait sa durée de vie s’allonge. En faisant régulièrement des exercices respiratoires guidés avec la Sophrologie, nous faisons quelque chose de bien pour nous-même. Nous respectons et nous restaurons notre homéostasie.

Autrefois j’appartenais plutôt à la 1ère catégorie des gens qu’on dit « speed », rapides. Le printemps dernier des soucis de genoux m’ont stoppée nette dans mes élans. Depuis j’ai appris à aller lentement. Et oh merveille, aujourd’hui, à mon nouveau rythme, très lentement, j’arrive à grimper les sentiers les plus pentus… et j’atteins le sommet ! Là aussi mes hormones du bonheur frôlent les cimes !

La patience et la lenteur sont soeurs.
Ensemble elles nous emmènent très loin…quelque soit notre âge,
pour atteindre des objectifs et des sommets insoupçonnés !

Allons-y ! Respirons doucement et allons lentement de l’avant.
Tout est possible et tout devient possible !


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